• Et si le graviton n'existait pas

    Paris le 25.11.23

    Cette idée m'est venue quand je me suis mis à déchiffrer les équations de Maxwell sur l'électromagnétisme. L'opérateur rotationnel m'a rappelé l'homochiralité des acides amines dans mon article (ref.)  où leur rotation dans le sens d'une aiguille d'une montre rapproche les 2 feuillets du liposome. A l'époque je pensais que, de même, un objet qui tombe, pourrait  être assimilé à un couvercle qu'on ferme. Et je supposais alors que le graviton serait cette main qui le tournerait mais qu'on ne voit pas le mouvement de rotation. Et je pensais aussi que l'anti-graviton serait la rotation inverse et serait à la base de l'expansion de l'univers par réaction à la gravitation.

    Le rotationnel est un vortex qui est dirigé vers le haut ou le bas. Or dans l'électromagnétisme toutes les particules ont un spin différent de  zéro sauf pour le boson de Higgs qui est responsable de la manifestation de la masse (à documenter et à compléter). Et la résultante de ces spins dans le proton, par exemple, est encore non nulle (remarque, les éléments ayant autant de protons que de neutrons ont un spin zéro). Et le spin est décrit physiquement comme une rotation de la particule sur elle-même. L' idée qui m'est venue avec l'hypothèse précédente sur le graviton c'est que l'ensemble des spins d'un petit cône issu du centre de l'objet produirait un vortex qui agirait sur les spins d'un autre objet et les 2 s'attireraient. D'où la conclusion que l'existence d'une particule graviton n'est pas nécessaire pour expliquer la gravitation. Reste à expliquer, dans cette hypothèse, l'expansion de l'univers. Il faut que j'approfondisse mes connaissances en mécanique quantique pour savoir s'il y a conservation  de l'état des spins à grande échelle, c'est à dire si la gravitation produit localement une orientation donnée des spins, est-ce qu'elle n'est pas compensée, dans un très grand volume autour d'elle, par une orientation dans le sens opposé dans ce volume. D'où l’expansion de l'univers.

    Paris le 28.9.24

    J'ai repris récemment ma réflexion sur le graviton après avoir approfondi mes connaissances sur les particules virtuelles et notamment les quarks et les gluons. Ceci ne contredit pas directement mon propos de l'année dernière. Mais il faut analyser. 

    L'idée actuelle vient du fait que la force forte nucléaire attire les quarks entre eux par l'intermédiaire des gluons, et les confine à l'intérieur du proton ou du neutron. Cette force est dirigée vers leur intérieur et ne s'exprime pas à l'extérieur. Ce comportement est similaire à la gravitation, il y a attirance vers le centre d'un objet macroscopie et il n'y a pas répulsion comme avec les forces électromagnétiques ou faibles. Or la caractéristique des gluons et des quarks c'est qu'ils sont principalement virtuels. Et ceci est cité dans toutes les vulgarisations concernant la force forte nucléaire.

    Par ailleurs le confinement des quarks établi une séparation nette entre le vide de l'intérieur du proton  (nécessaire au caractère virtuel) et l'extérieur. Mon idée, dans l’hypothèse de l’absence du graviton, c'est que ce vide est ressenti à l'extérieur du proton et communique avec celui d'autres protons, en dehors du noyau atomique. C'est comme si le vide attire le vide , et cette attirance va vers le centre d'une sphère quelconque contenant de la matière. Et cette attirance du vide est produite par la force nucléaire forte.  Plus il y a de matière plus l'appel du vide est forte. Ce sont ces particules virtuelles du vide qui joueraient l'intermédiaire entre objets matériels et donc seraient l'équivalent du graviton hypothétique. La masse gravitationnelle est ainsi définie par le nombre de hadrons en interaction. Elle est "définie" par le boson de Higgs, à l’intérieur du hadron, seulement pour les quarks. Il faut à tout prix clarifier la masse des quarks avec le boson de Higgs car, dans les vulgarisations que j'ai pu consulter, les quarks ne sont pas individualisés mais constituent une mer de quarks virtuels, comme les gluons d’ailleurs, que les électrons en diffusion profondément inélastique repèrent momentanément et partiellement.

    Ainsi l'existence du graviton n'est pas nécessaire, il serait représenté par toutes les particules existantes mais sous forme virtuelle. Car le modèle standard de l’électrodynamique ou de la chromodynamique n’utilise que les particules connues comme particules virtuelles, notamment le photon. C'est une accommodation du modèle standard mais qui s'avère de plus en plus nécessaire et réelle comme dans le cas de l'effet casimir.  Voici une thèse sur le vide quantique. Les expériences sur le vide au CNRS en 2024. L'article cite des astronomes pour proposer le vide comme explication de l’accélération de l'univers.Premières données pour 2025 de l'expérience Dellight.

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