• Longueur des aa

    21.05.2013

    •  Pourquoi les aa's sont courts?

    Une hypothèse: en formant une boucle alpha dans la membrane, les radicaux étant à l'extérieur de la boucle, ils s'accrochent à 1 seule molécule de PLD pour laisser les autres PLD circuler.

                                                                                                                               hydrophobicité
    fon                              gly                                                      1 polarité absente     0+ 1= 0-

    CH2-fon                       ala ser asp asn phe tyr trp his cys leu    4 apolaires               4+ 3= 3-

    CH-fon                          ile val thr                                            2 apolaires               2+ 1= 0-

    CH2-CH2-fon                  glu gln met                                       1 apolaire                 1+ 0= 2-

    CH2-CH2-CH2-fon           arg pro                                            1 apolaire                0+ 1= 1-

    CH2-CH2-CH2-CH2-fon     Lys                                                 0                             0+ 0= 1-

    hydrophobicité   http://pages.usherbrooke.ca/bcm-514-bl/1c.html

    formules           http://fr.wikipedia.org/wiki/Acide_amin%C3%A9

    Position des radicaux dans l'hélice α , son diôple, les aa les + fréquents, sa relation avec la membrane: généralités dans wikipedia anglais (les aa les plus longs sont les plus fréquents sauf Ala, MALEK). Article de 1998 sur la propension des aa's à intégrer une chaine hélice alpha:"C. Nick Pace, J. Martin Scholtz A Helix Propensity Scale Based on Experimental Studies of Peptides and Proteins. Biophysical journal Volume 75, Issue 1, July 1998, Pages 422–427". Voir aussi le site précédant de l'hydrophobicité pour la fréquence des aa dans les hélices alpha.

    •  Pourquoi certaines fonctions sont en double différant par un CH2 seulement?

         Asp      CH2-COOH                                  Asn      CH2-CONH2                                 Val     CH(CH3)2

         Glu      CH2-CH2-COOH                            Gln      CH2-CH2-CONH2                           Leu    CH2-CH(CH3)2

    •  Hierarchie des forces intermoléculaires: aliphatique  <  aromatique  <  fonction chimique.

         P: pour aliphatique        PF: pour aliphatique et une fonction chimique      A: Aromatique Hydrophobe       AF: aromatique + fonction chimique

         F: Fonction chimique seule avec 1 seul CH2 .           Pyl  et Sec : aa's rares à codon génétique      

                                                                   Tableau 1.          Rangement des aa's par leur radical aliphatique/aromatique/fonction chimique

    P PF A AF F   fonctions   hydrophobicité
    Ala Thr Phe Tyr Ser    OH    toujours  > 0
    Val Glu Trp His Asp   COOH    >0  et  <0
    Leu Gln     Asn   CONH2    toujours  <0
    Ile Met     Cys   SCH3,SH,SeH    
    Pro Arg     Sec
      NH2    
    Gly Lys         His    
       Pyl         Pyl    

       On distingue bien entre aliphatique (P + PF) et aromatique (A + AF). L'aliphatie est bien séparée de l'aromaticité, il n'y a pas de A avec plus d'un CH2. Les fonctions chimiques peuvent se retouver seules ou avec P ou A. Mais les combinaisons sont limitées et la simplicité l'emporte. Ces combinaisons ont pour conséquence une hydrophobicité intermédiaire: 7 hydrophobes, 6 intermédiaires et 7 polaires ou ionisés.

    •   L'hydrophobicité des aa's.
    1. Donc l'hydrophobicité n'est pas strictement propre aux aa's sans fonction chimique (Thr, Tyr, Ser, Met, Cys) et vice versa (Pro, Gly).
    2. Il faut ajouer à cela que lorsque l'aa est contraint dans la zone aliphatique de la membrane, il se comporte différemment que dans l'eau: l'hydrophobicité n'est pas une force. Un article dans Pour La Science 2013 montre que les molécules d'eau s'organisent près des chaines aliphatiques. En plus l'environnement dans la zone aliphatique permettrait qu'une fonction carboxylique ne s'ionise pas (voir lecture hélices α ). Cependant une séquence d'un grand nombre d'aa's polaires déstabilise une hélice α car ils ont tendance à se mettre ensemble.
    3. 13 aa's sont plus ou moins hydrophobes, ce qui laisse penser qu'ils soient les premiers à intervenir dans l'évolution moléculaire en interaction avec la membrane.
    •   L'aromaticité des aa's.
    1. Elle se caractérise par plusieurs électrons délocalisés, formant un champs magnétique perpendiculaire au dipôle du zwitérion de l'aa. D'où des actions à distances (radio) qui peuvent être d'une très grande importance sur l'environnement d'une enzyme pour attirer ses substrats et non d'autres molécules.
    2. Nous savons aussi que comme le cholestérol les cycles aromatiques apportent de la fluidité dans la membrane. Les cycles aromatiques des acides aminés protéiniques sont plans et s'attirent les uns les autres par leurs champs magnétiques et stabilisent ainsi les hélices α dans la membrane ( et s'ajoute à leur hydrophobicité) ou dans l'eau.
    3. Elle est indépendante de la propriété aliphatique: aucun aa aromatique ne porte de chaine aliphatique même réduite à un méthyl.
    •   Les fonctions chimiques des radicaux des aa's.
    1. Elles sont en très petit nombre. Sur 13 aa's à fonction chimique seules 5 se distinguent des fonctions carbonyle C=O, alcool OH et  amine NH2 de la tête, et même 4 si l'on compte Arg qui porte 3 azotes dont un NH2.
    2. Les 5 aa's qui portent des fonctions différentes de la tête, comme dit ci-dessus, en sont encore  très proche: Arg, His et Trp totalisent 6 N sans aucun autre hétéroatome, 5 sont hydrogénés (comme dans la tête) et 2 ont une double liaison avec le carbone (Arg et His); Cys est un thiol l'équivalent de la Ser; Met est le seul qui porte un radical méthyl, tout à fait inattendu, mais encore il se rapproche plus de la fonction ether-thiol comme la Cys se rapproche de la Ser par sa fonction alcool. Les aa's aminés rares Pyl et Sec suivent le même schéma. Le schéma est poussé à l'extrême avec Pyl qui ressemble à un dipeptide Lys-Pro uni en tête à queue et Pro portant un radical méthyl. Sec lui se distingue par la limite de l'utilisation de la colonne VI, puisque Se beaucoup plus instable et plus réactif que S provoquerait le désordre, d'où sa toxicité à forte dose.
    3. Argumentation par l'absence de fonctions chimiques. Sans chercher des fonctions complexes ou des chaines aliphatiques longues, on peut se poser la question de l'absence de certaines  combinaisons:
    • des fonctions déjà utilisées, NH2 SH COOH CONH2 SCH3, à la place du OH  : comme pour Tyr, Thr et Met;
    • des fonctions nouvelles utilisant les atomes déjà utilisés, CHONS, et qu'on trouve dans le métabolisme intermédiaire: NO2, CΞN, SO3(taurine), C=C (pyrroles), aldéhyde et cétones (sucres), éther  .....
    • des fonctions utilisant d'autres atomes que ceux de la tête: Halogènes ( I, la tyroxine par exemple),  métaux de transition ....

    On trouvera toujours une raison pour les exclure des enzymes, des protéines ou de la machinerie ribosomique: réactivité très forte pouvant créer des liaisons solides pouvant rompre la linéarité de la chaine polypeptidique (NO2, C Ξ N, C=C, halogènes, sucres: il faudra expliquer alors pourquoi seul Cys peut le faire); encombrement stérique empêchant la catalyse (Phe-COOH) ou tout simplement ne servant à rien et nécessitant de l'énergie pour sa synthèse ( Phe-NH2 où N n'est plus réactif car ses électrons sont en résonnance avec Phe).

    •  Longueur des chaines aliphatiques, fonctions chimiques et chiralité: hélices α. Tout à fait au début de cette énigme j'avais supposé que la longueur courte des aa's était due au fait qu'en formant une hélice alpha ( la structure secondaire la plus fréquente des protéines et surtout celles qui sont membranaires) et  pour que celle-ci puisse bouger facilement il fallait que les radicaux, disposés perpendiculairement à l'axe de l'hélice et à l'extérieur, soient hydrophobes et n'attacher qu'une seule molécule de PLD. En ce qui concerne les fréquences des aa dans les hélices alpha présentées dans l'article de wikipédia ou sur le site de l'hydrophobicité, elles ne sont valables que pour les protéines globulaires ( ou plutôt non membranaires). On s'en doute par la fréquence élevée en E K R qui sont plutôt très hydrophiles.

    27.7.13 Paris

    •  Mettre dans une "idée" l'hélicité des hélices α, qui est droite.
      • Elle est droite parce que les aas sont L.
      • Elle permet de jouer le rôle d'une vis. Pour cela il faut une prise à la surface de la membrane pour que la vis pénètre en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre, ce qui est le cas pour l'hélicité droite.
      • L'idée intéressante c'est que cette prise ne peut être qu'un aa. Et la Sérine est tout indiquée car elle fait partie de la membrane (PLD PS). En plus elle est dans le cytoplasme. Donc une hélice fabriquée à l'intérieur peut sortir à l'extérieur de la membrane pour échaffauder la protection (membrane externe) ou permettre les échanges avec l'extérieur (pores, canaux, ....). On rejoint donc le principe que le vivant est dû à une chimie spécifique qui se déroule dans le cytoplasme et organise le milieu extérieur à travers la membrane.
      • L'éthanol-amine (PLD PE) et la choline (PLD PC) n'ont pas la configuration du zwiterrion pour "attraper" l'aa de la tête (C terminal) ou de la queue de l'hélice (N terminal).
      • L'attaque par les virus de l'extérieur ou l'apoptose (qui est dûe à l'externalisation de la Sérine du PLD PS) peuvent s'expliquer ainsi.
      • Ce comportement des hélices α, si l'idée s'avère fructueuse (vraie) renforcerait l'hypothèse de l'origine de la chiralité des aas par la cohésion mécanique: hélicité et chiralité des aas vont dans le même sens.
    • La longueur des aas déterminée en partie par l'interaction orthogonale entre résidu d'un aa et les queues aliphatiques des PLDs. Du tableau des fréquences des aas dans les hélices α membranaires se dégagent 'X' points importants:
      • La propension (ref.) des aas dans les hélices α, de l'article wiki et de l'article de simulation (1998 ci-dessus), ne s'applique pas ici. Ces études ont été faites sur des protéines libres cytoplasmiques (globulaires). Notamment pour EKQR. Certainement ces aas stabilisent la protéine dans l'eau, comme les ailes et l'aviron pour les avions. Mais en plus ces 4 aas sont très hydrophiles. En étant longs ils écartent le coeur (ou les sites actifs) hydrophobe le plus loin possible des molécules d'eau. Le volume de la protéine (pour toutes les fonctions dont j'ai parlé jusqu'ici: attirance ou rejet des substrats/produits, canalisation des molécules d'eau, interdiction pour les autres molécules), le nombre de EKQR doit être très grand. Ce sont les petits aas (HSDNCTY) qui vont se trouver dans les sites catalytiques. Là nous avons une explication de l'énigme DN et EQ, mais pas de LV.
      • La réduction de moitié, en pourcentage, des aas hydrophobes:
        • Elle est exactement de 0.5 pour I et L, 0.6 pour A F M mais seulement de 0.7 pour V.
        • La réduction de F et M montre qu'on doit les considérer comme hydrophobes à part entière. Cependant c'est leur volume qui les rends moins fréquents que les aliphatiques.
      • L'énigme de L et V :  avec leur parapluie ils s'ancrent littéralement aux PLDs. Un ancre à l'extérieur (L) et un à l'intérieur (V) empêchent le PLD de ne se déplacer ni à l'extérieur ni à l'intérieur.
      • Restent A et I.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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